
Révélations sur les dessous peu reluisants d’un dessin.
(...) Chacun parle de dérapage, de mauvais dessin. Jeu de mot obligatoire : Plantu s’est planté.
La vérité est qu’il a réglé un compte en jouant insidieusement au billard à trois bandes et que son dessin est un discours politique simpliste, hargneux et excommuniant dont les vrais raisons sont cachées. (...)
|Dans l’Express, Plantu s’explique->http://www.lexpress.fr/actualite/po...]
Son plaidoyer compte près de 700 mots. Le nom de Jean-Luc Mélenchon y apparaît 4 fois, celui de Marine Le Pen aucune. Or, c’est bien le rapprochement entre les deux qui fait scandale. Mais pourquoi son aversion pour les mots et les gestes (à trois reprises il parle de "gesticulations") du président du Parti de Gauche ? La lecture de son explication nous l’apprend : escamotée la prétendue accointance avec Marine Le Pen, celle-ci étant soudainement sortie des préoccupations de Plantu, voici qu’apparaît à pas moins de 6 reprises le nom d’un pays : Cuba ou de sa capitale. Et Plantu d’enfoncer le clou. Car, martèle-t-il, Mélenchon a soutenu Cuba sur France inter en déclarant que ce n’est pas une dictature. (...)
« Le travail des caricaturistes est de réagir aux buzzs et aux propos caricaturaux de n’importe quel leader gesticulant, fusse-t’il (sic) de gauche. » dit-il enfin.
Il admettra donc que celui du polémiste est d’épingler les trucages et de mettre en évidence les coups tordus d’un dessinateur, fût-il en vogue.
Et, par conséquent, ni lui ni son journal ne m’en voudront. Ceux qui nous lisent n’en doutent pas.