
Il y avait des choses troublantes dans cette enquête de l’UCIJ (International consortium of investigate journalists) sur les Panama Papers. Et voilà que petit à petit l’affaire apparaît comme une grossière tentative de manipulation par un Empire aux abois.
Ce qui mettait la puce du doute à nos méfiantes oreilles, c’étaient finalement l’absence de véritables renseignements d’importance, des broutilles sur quelques commodes lampistes, du moins dans le camp dit occidental
(...) Les grosses ficelles du milliardaire Soros et du Département d’État américain
Forcément, on était amené à s’interroger sur les sources du scoop :
l’OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project), organisation fondée et financée par l’OSF(Open Society Fundations), fondation du milliardaire américain Soros et par l’USAid, Agence américaine pour le développement chargée de promouvoir « la politique étrangère des États-Unis en soutenant la démocratie » qui s’illustra lors de la tentative de coup d’État contre Chavez en 2002 avant de jeter son dévolu sur la Russie et la Chine.
l’ICIJ, un consortium de journalistes établi à Washington et parmi lesquels on retrouve nombre de médias connus pour leur vision très atlantiste des affaires mondiales, parmi lesquels le quotidien français Le Monde.
Tout ça puait de plus en plus et Wikileaks ne tardait pas à dénoncer le pot-aux-roses : (...)
La baudruche se dégonflait rapidement et apparaissait pour ce qu’elle est vraiment : une vulgaire tentative de manipulation. D’autant plus facile à démasquer que certains des plaisantins en rajoutaient une louche grossière question ridicule :
« C’est grâce à un lanceur d’alerte que nous avons maintenant ces informations. Ces lanceurs d’alerte, ils prennent des risques, ils doivent être protégés » (François Hollande).
Bien sûr, tout n’est pas faux dans cette liste. Et les victimes désignées n’ont finalement que ce qu’elles méritent. Les premières têtes commencent d’ailleurs à tomber, comme celle du premier ministre islandais. Mais les principales coupables de cette vaste arnaque, les banques mériteraient une spéciale attention, disons, un peu plus vigoureuse que celle que leur a réservée le ministre français des Finances et des comptes publiques, Michel Sapin :
« La Société générale s’engage à la transparence sur les “Panama papers”. » (...)