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linkedIn/ Christine Grandjean, Présidente chez C’est Assez !
Orques captives
#orques
Article mis en ligne le 21 novembre 2022

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Beaucoup d’orques captives sont nées et ont été élevées en captivité, mais cela n’a pas toujours été le cas. 

(...)
Des préoccupations en matière de santé

Au moins 160 orques sont mortes en captivité, encore plus si l’on compte les bébés mort-nés. 

Cependant, même parmi les survivants, les problèmes de santé sont nombreux. Les plus notables sont l’effondrement de la nageoire dorsale chez les orques mâles, ainsi que les dommages dentaires chez les orques captives. 

On pense que l’effondrement de la nageoire dorsale chez les mâles est le résultat de l’impossibilité pour les orques à nager en ligne droite et à développer une musculature qui serait normale lorsqu’ils nagent en pleine mer.

Des problèmes dentaires graves se présentent chez presque toutes les orques captives, qui mâchent souvent les barres de métal ou les parois par frustration. 

Pour prévenir l’infection, leurs dents sont forées et non obturées, ce qui nécessite un rinçage quotidien et parfois un traitement antibiotique. Lorsque ces orques tombent malades, ils peuvent être résistants aux antibiotiques en raison de ces traitements réguliers. Des souches résistantes de pneumonie et d’autres infections ont été la cause du décès de nombreuses orques captives.

L’élevage à but lucratif

Les orques ne s’épanouissent pas en captivité, il y a pourtant au moins 60 orques détenues dans le monde aujourd’hui. 

La majorité d’entre elles sont le fruit de la reproduction en captivité, reproduction que les parcs marins poursuivent activement afin d’augmenter leurs profits. 

Les orques femelles captives sont fécondées dès l’âge de 8 ans, alors qu’à l’état sauvage, l’âge moyen de reproduction est de 15 ans. 

Les femelles sont inséminées à plusieurs reprises, ne permettant pas à celles-ci d’avoir une période normale après l’accouchement pour pouvoir élever leur petit. 

Les bébés et les mères sont séparés, et les bébés sont transférés vers d’autres installations, dans la nature, mères et enfants restent toute leur vie ensemble. 

La consanguinité chez les orques captives devient de plus en plus courante (Tilikum a engendré au moins 21 orques détenues en captivité), en résulte des bébés mort-nés ou des fausses couches. 

Une orque a été accouplée avec son propre fils, chose qui n’a jamais lieu dans la nature, les orques mâles quittant provisoirement leur groupe d‘origine pour se reproduire. 

Il est également avéré que beaucoup d’orques femelles captives rejettent ou même attaquent leur propre enfant.