
Le vendredi 30 avril 2011, 5.000 communes françaises se trouvaient dans une zone à risque sismique. Le lendemain, samedi 1er mai, elles étaient 21.000. La tectonique des plaques n’y est pour rien : c’est la loi qui a changé, s’alignant sur les normes européennes.
Il est en effet loin d’être évident de déterminer un risque d’événements qui se produisent à la fois irrégulièrement et très rarement à l’échelle historique. La nouvelle méthode prend en compte les temps de retour de séismes, mesurés sous forme d’accélération du sol. La méthode conduit à définir cinq classes de risques, notées de 1 à 5. Elles indiquent à la fois une sismicité (l’activité, mesurée par une accélération au niveau du sol), de négligeable (niveau 1) à forte (niveau 5) et un aléa sismique (le risque de la survenue d’un séisme), de très faible à fort. (...)
Pour les bâtiments anciens, Eurocode 8 n’impose pas de modification mais les constructions neuves devront s’aligner sur ce classement et obéir à des normes de protections contre les tremblements de terre.(...)
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