
La guerre économique et sociale engagée par la droite césaro-libérale contre les salariés, les citoyens et leurs familles (voir le récent communiqué de presse de l’UFAL sur les retraites) s’intensifie. Il faut comprendre que le néolibéralisme n’a pas d’autre choix que d’intensifier la lutte des classes. Pourquoi ? Parce que le capitalisme a comme paradigme de faire agir ses dirigeants pour la maximisation du taux de profit. Lorsque ce taux baisse, notamment comme c’est le cas depuis plus de 10 ans à cause de la baisse de la productivité du capital en valeur, cela entraîne ipso facto une volonté des dirigeants néolibéraux de le faire remonter soit par un accroissement de la productivité du travail, soit par de la destruction du capital fixe (fermetures d’usine par exemple), soit par une politique visant à l’ abaissement des salaires et des retraites.
C’est dans ce cadre qu’il faut lire les politiques actuelles des dirigeants néolibéraux de notre pays. Et c’est munis de cette analyse que tous les orateurs UFAL (et sans doute beaucoup d’autres !) doivent répondre à la question lancinante posée dans les réunions publiques et cela quel que soit le sujet présenté (santé, retraites, crise économique, Europe, école, services publics, laïcité, République et vivre ensemble, etc.) : que faire ?...
...la bataille idéologique, politique et sociale s’articule autour de trois piliers complémentaires qui ne peuvent se remplacer l’un par l’autre et qu’une organisation ne peut travailler que sur un pilier et un seul. Ces trois piliers sont : les partis dans le champ politique, les syndicats dans le champ social, les organisations d’éducation populaire dans ce champ spécifique....