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Chroniques du Yeti
Nouveau monde : union européenne contre Union européenne
Article mis en ligne le 5 novembre 2012
dernière modification le 31 octobre 2012

On voit tout de suite où le bât blesse : le transfert de souveraineté. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) et le projet en cours d’union bancaire traitent bel et bien d’un tel transfert de souveraineté.

Mais bien loin de toute possibilité de veto politique. Encore moins de contrôle populaire. Au lieu de transfert, c’est de confiscation pure et simple qu’il s’agit. Faute de tout contrôle démocratique possible.

Cela tient à la nature d’une UE régie par un traité de Lisbonne entièrement dédié à un seul système possible, néolibéral, celui-là même qui est présentement en train de tourner de l’œil sur toute la planète. (...)
Aujourd’hui, l’UE est morte, en voie d’implosion sous les coups de boutoirs de la crise. Les pays vont être contraints de se replier sur eux-mêmes. La politique, l’économie, la finance vont se relocaliser à des échelles nationales, sinon régionales.

Pourtant, Alexandre Delaigue a raison. Une partie de ces activités — « spécialement industrielles », précise-t-il à juste titre, ce qui laisse tout de même une grande part au développement d’une économie de proximité — gagnera à être traitée dans un esprit de collaboration au niveau européen.

J’ajouterais volontiers que le maintien d’une monnaie unique comme l’euro dépend lui d’une harmonisation au niveau social. Soit l’inverse de la démarche dérégulatrice adoptée par l’UE au nom de la loi des marchés. (...)