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Nous n’oublierons pas Malik Oussekine, matraqué à mort par des policiers voltigeurs dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986
/Ludivine Bantigny, historienne
Article mis en ligne le 6 décembre 2020

Lire aussi :"Oublier l’affaire Malik Oussekine ?" Fauvergue précise et fustige la "bien-pensance"

 Ces sept mots ont immédiatement déclenché une vive polémique. Le député La République en Marche Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid, a estimé mardi 30 avril sur France 5 qu’il fallait “oublier l’affaire Malik Oussekine.” Un drame qui remonte à l’année 1986, lorsque cet étudiant franco-algérien avait été matraqué à mort par deux “policiers voltigeurs” en marge d’une manifestation étudiante.

Face au tollé, le spécialiste des questions de sécurité, tenant d’une ligne particulièrement ferme contre les casseurs, a précisé ses propos ce 1er mai sur le site du Parisien. “Bien sûr qu’il ne faut pas oublier Malik Oussekine, je suis à 100 % d’accord avec ça !”, estime tout d’abord l’ancien patron du RAID avant de poursuivre : “ce garçon a été victime de violences policières, il a été pris pour cible par des policiers qui ont été condamnés pour ça, et c’est bien normal. Il a été tabassé par des voltigeurs de manière éhontée, il faut être clair.”

Mais Jean-Michel Fauvergue ne s’arrête pas là. Il fustige également les critiques qui lui tombent dessus depuis cette intervention médiatique, jugeant qu’elles relèvent de la “bien-pensance”, et persiste à dire que l’affaire Malik Oussekine a malheureusement conduit à trop de prudence de la part des forces de l’ordre parisiennes. (...)