
Jérôme Duval, 18 ans, avait subi un traumatisme crânien. L'indignation était immense. Le pouvoir et certains éditorialistes avaient eu très peur d'un nouveau Mai-Juin 68, dont la première journée de grève générale avait été organisée pour protester contre la répression policière. pic.twitter.com/4Dn140hw5L
— Ludivine Bantigny (@Ludivine_Bantig) December 6, 2020
« Et puis ces déchirures, à jamais dans ta peau
Comme autant de blessures, et de coups de couteau
Cicatrices profondes, pour Malik et Abdel
Pour nos frangins qui tombent, pour William et Michel »
(ref https://t.co/cFl0Cna9ms )— Clochix #JeSoutiensLaGrève (@clochix) December 6, 2020
par les voltigeurs, en marge de la manifestation
— Isabelle Saint-Saens (@isskein) December 5, 2020
Lire aussi :"Oublier l’affaire Malik Oussekine ?" Fauvergue précise et fustige la "bien-pensance"
– Ces sept mots ont immédiatement déclenché une vive polémique. Le député La République en Marche Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid, a estimé mardi 30 avril sur France 5 qu’il fallait “oublier l’affaire Malik Oussekine.” Un drame qui remonte à l’année 1986, lorsque cet étudiant franco-algérien avait été matraqué à mort par deux “policiers voltigeurs” en marge d’une manifestation étudiante.
Face au tollé, le spécialiste des questions de sécurité, tenant d’une ligne particulièrement ferme contre les casseurs, a précisé ses propos ce 1er mai sur le site du Parisien. “Bien sûr qu’il ne faut pas oublier Malik Oussekine, je suis à 100 % d’accord avec ça !”, estime tout d’abord l’ancien patron du RAID avant de poursuivre : “ce garçon a été victime de violences policières, il a été pris pour cible par des policiers qui ont été condamnés pour ça, et c’est bien normal. Il a été tabassé par des voltigeurs de manière éhontée, il faut être clair.”
Mais Jean-Michel Fauvergue ne s’arrête pas là. Il fustige également les critiques qui lui tombent dessus depuis cette intervention médiatique, jugeant qu’elles relèvent de la “bien-pensance”, et persiste à dire que l’affaire Malik Oussekine a malheureusement conduit à trop de prudence de la part des forces de l’ordre parisiennes. (...)