
En parallèle à la grande journée de mobilisation, ce vendredi en Kanaky et en soutien aux défenseurs du rachat par la Sofinor de l’usine du Sud, nous appelons à un rassemblement contre la prédation financière internationale et en soutien aux revendications portées dans tout le pays, le vendredi 20 novembre à 18 heures devant le siège de la multinationale VALE à Paris.
Depuis un mois, la situation se tend en Kanaky Nouvelle-Calédonie autour de l’enjeu de la maîtrise des richesses du pays et, notamment, de l’usine du Sud détenue par la multinationale brésilienne Vale. Cette dernière entend, avec la complicité discrète de l’État français, céder les titres miniers à un géant suisse du négoce de matières premières dont le seul souci est la rentabilité boursière.
Une proposition de rachat, soutenue par la grande majorité des forces vives du pays, avait pourtant été faite par la Sofinor détenue à 85 % par des intérêts locaux en l’occurrence la province Nord du pays (à direction indépendantiste) et recalée par Bercy (ministère des Finances).
Ce qu’exigent les mobilisations massives dans toute la Kanaky Nouvelle-Calédonie aujourd’hui, c’est la prise en compte de la proposition de rachat local pour contrôler et valoriser la ressource en défendant d’abord les intérêts calédoniens, en privilégiant la transformation de la richesse sur place, en s’opposant à la prédation financière et en prenant en compte les défis sociaux et environnementaux.
La finance internationale comme la droite affairiste locale n’ont pas digéré le second référendum pour la pleine souveraineté du pays qui a vu les partisans du « oui à l’indépendance » progresser de trois points pour attendre 47 % du corps électoral spécial exprimé.
C’est pour cela que nous appelons à un rassemblement contre la prédation financière internationale et en soutien aux revendications portées dans tout le pays le vendredi 20 novembre à 18 heures devant le siège de la multinationale VALE à Paris (29 rue de Courcelles 75008. Métro Courcelles).