
Telle est la décision de « justice » notifiée hier à l’avocat de Mumia par le Ministère des services correctionnels.
L’interdit est un défi au droit de se soigner : pas de médecin traitant indépendant, pas d’examen par un spécialiste du diabète, pas même de communication entre l’équipe médicale de l’infirmerie de la prison et un médecin extérieur pour conseiller des soins appropriés, pas de contact téléphonique entre Mumia et le médecin qu’il a choisi
Rappelons que Mumia est toujours à l’infirmerie, là où aucun traitement sérieux n’a éradiqué sa crise d’eczéma aigüe et où son diabète a été ignoré (volontairement ou pas) au point de l’exposer à la mort. Seule note positive : il bénéficie d’injection d’insuline et peut contrôler l’évolution de sa glycémie plusieurs fois par jour.
Son état général reste toutefois très faible. Il ne se déplace toujours qu’à l’aide d’un fauteuil roulant. Sa famille et ses proches rapportent également les difficultés qu’il a s’exprimer, lors des visites et des communications téléphoniques.
La mobilisation se poursuit par l’interpellation du Gouverneur de Pennsylvanie, le plus haut responsable politique de l’Etat, afin que ces interdits inhumains soient levés. Des élus français se sont associés à de nombreuses personnalités américaines pour porter cette exigence : Patrick Le Hyaric (eurodéputé et directeur du journal l’Humanité), Pierre Laurent (sénateur et secrétaire national du Parti communiste français), Ian Brossat (adjoint à la maire de Paris), Catherine Margaté (maire de Malakoff) et Didier Paillard (maire de Saint-Denis).
Continuez d’intervenir auprès de l’ambassadrice des Etats-Unis à Paris :
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par fax : 01 42 66 97 83
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