
Le ministre de la Santé a annoncé (le 2 novembre) le maintien de la chirurgie cardiaque au centre hospitalo-universitaire de Créteil. Un soulagement pour tous les défenseurs du service, après un an de bataille.
Depuis près d’un an, personnel hospitalier, élus de tous bords politiques, syndicats, universitaires et usagers… ont manifesté, pétitionné, saisi les autorités pour empêcher la fermeture préconisée par l’agence régionale de santé (ARS) du service. (...)
Remarques de Résistance Sociale pour Mondor
C’est une importante victoire que nous avons remportée après des mois de lutte, y compris pendant juillet et août, y compris quand la situation semblait bien compromise
– Une revendication précise : maintien de la chirurgie cardiaque Mondor –non négociable -, dont la fermeture arbitraire par l’ARS pour motif d’austérité ne se justifie pas
– L’unité des personnels à tous les niveaux, des syndicats CGT CFDT SUD, des élus , des partis, des usagers et leurs associations.
– Nous avons arrêté de compter les pétitions vers 104 000, ce qui témoigne de l’attachement de la population à l’hôpital public et à la Sécurité Sociale : les pétitions étaient signées pratiquement à 100 % de ceux auxquels on la proposait
– Cet attachement vaut pour l’ensemble des services publics, mais aussi le droit du travail, les conventions collectives ; c’est un refus de l’austérité, de l’éradication de notre modèle social
– il ne s’agit pas de sauver la chirurgie cardiaque Mondor et que l’ARS en ferme une autre. Il faut rester vigilant : AUCUN service ne doit fermer
Au-delà bien sûr ça doit renforcer notre combat national contre les fermetures, fusions…,découlant de la loi HPST, contre le budget de la Sécurité Sociale, budget notoirement insuffisant dans toutes ses branches pour répondre aux besoins. Ce budget implique des fermetures dans toutes les ARS, des augmentations des tarifs des complémentaires et des restes à charge, l’accroissement des inégalités. Dégager les moyens financiers est possible et nécessaire, c’est uniquement une question de choix politique
Jean Claude CHAILLET