
Entouré d’une quarantaine de maires du monde entier, Michaël Delafosse, maire de Montpellier, est arrivé ce lundi à Glasgow pour la COP26. Mercredi, il interviendra lors d’une table ronde pour évoquer la transition écologique, son action locale et notamment sa politique de gratuité des transports.
Pourquoi êtes-vous présent à Glasgow pour la COP26 ?
C’est la grande conférence internationale sur la question du climat avec l’enjeu d’agir. En tant que Maire de Montpellier, j’ai été invité à la COP26 pour m’exprimer sur une des politiques innovantes que nous portons face au changement climatique. La mise en œuvre de la gratuité des transports qui se met progressivement en place à Montpellier les week-ends, en ce moment pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans et fin 2023 pour l’ensemble des habitants de la Métropole. La gratuité des transports, c’est l’usage d’une mobilité qui n’utilise pas de CO2. Et donc je viens parler de l’exemple de Montpellier comme un des moyens pour agir face au changement climatique.
La gratuité des transports, un avenir pour la mobilité durable ?
C’est une idée qui doit être inspirante. Ce n’est pas le seul moyen pour agir contre le changement climatique. Les mobilités décarbonées en libre accès, voilà une des solutions. Ce n’est pas la seule. Il faut évidemment continuer à investir pour faire du tramway, du bus à hydrogène, développer le vélo et passer à la voiture électrique. A Glasgow, beaucoup de solutions mises en œuvre par les maires sont évoquées (...)
Et donc là, je serai devant d’autres maires, devant des représentants de la société civile. J’espère convaincre. J’espère que ce que nous faisons à Montpellier sera inspirant. Et je constate que beaucoup de villes aujourd’hui viennent voir ce qu’il se fait à Montpellier.