
Préface du livre d’Alain Hervé, Merci la Terre :
Nous nous appelons les hommes
« Homme. C’est un être sentant, réfléchissant, pensant, qui se promène librement sur la surface de la Terre, qui paraît être à la tête de tous les autres animaux sur lesquels il domine, qui vit en société, qui a inventé des sciences et des arts… » Denis Diderot
« La philosophie est chose trop sérieuse pour qu’on la laisse aux philosophes. » Arthur Koestler
Nous sommes bipèdes, nous sommes mammifères, nous n’avons ni ailes, ni nageoires, nous sommes plus de sept milliards. Nous nous appelons les hommes.
Nous habitons une planète que nous appelons Terre, une planète qui abrite un curieux phénomène : la vie.
Une planète que nous voyons de moins en moins, enfermés que nous sommes dans nos appartements, nos villes, nos voitures, notre univers aménagé par nos techniques.
Mais, de l’autre côté de la vitre de la maison humaine, la planète est là, immense, silencieuse, obéissant aux forces gigantesques qui régissent la matière dans l’univers. (Pensons au film Melancholia de Lars von Trier…)
Nous avons l’impression d’être l’espèce vivante la plus évoluée. Nous avons tendance à croire que la planète nous appartient. Nous allons jusqu’à dire que la planète est en danger. La planète n’est pas en danger. C’est l’humanité qui s’est mise en danger. (...)