
Malgré le harcèlement quotidien des militants du président brésilien Bolsanora, la députée communiste Manuela d’Avila se positionne pour le second tour des élections municipales dans la capitale de l’extrême sud du Brésil.
Et un revers de plus pour Jair Bolsonaro. Malgré son appel à « éradiquer le communisme » à l’occasion des municipales, le président d’extrême droite n’a pu que constater que la gauche avait marqué des points, dimanche, dans les villes majeures de Sao Paulo, Belém do Para ou Recife. Et ce, malgré le harcèlement quotidien de ses militants. (...)
À l’arrière des pick-up, micro à la main et poing levé, la candidate de 39 ans, toujours aussi solaire, a fait de l’achat du futur vaccin contre le Covid-19 l’une de ses priorités pour la ville. Sans doute ce que Bolsonaro considérait comme « la fin des haricots » dans une vidéo où il appelait Porto Alegre à se ressaisir et à ne pas voter pour d’Avila. Manqué.