
En septembre 2016, la France s’est dotée d’un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques. Avec trois volets : la prise en charge des malades, la prévention et la recherche. Un risque et des précautions à connaître à l’heure des balades familiales en forêt.
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est une maladie due à la bactérie Borrelia burgdorferi, transmise par la morsure de tique du genre Ixodes. Le traitement de cette maladie consiste en une antibiothérapie pour tuer les bactéries. Souvent mal soignée et mal diagnostiquée, la maladie de Lyme fait de plus en plus parler d’elle en France où elle touche 27.000 personnes chaque année, d’après les statistiques officielles. La maladie de Lyme est la première maladie vectorielle en Europe.
Or, si elle n’est pas détectée, la maladie peut conduire à des complications neurologiques graves. Au départ, la borréliose de Lyme se caractérise par un érythème migrant présent dans plus de 50 % des cas : cette tache rouge part du site de la morsure et se déplace en anneau. Plus tard, la maladie peut évoluer avec des manifestations neurologiques, articulaires, cardiaques ou ophtalmiques.
Le 29 juin 2016, la ministre de la santé, Marisol Touraine, avait reçu les associations de malades et annoncé qu’un plan de lutte contre la maladie serait dévoilé en septembre prochain. D’après le ministère des affaires sociales et de la santé, ce plan d’action national visera à renforcer la prévention, le diagnostic, et à améliorer la prise en charge des patients.
Mais les médecins aussi sont en attente de nouvelles mesures. (...)