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Les travaux agricoles ont commencé à Beit Ommar
Partenariat Non-violence et maintien de l’agriculture en Palestine
Article mis en ligne le 14 octobre 2014
dernière modification le 7 octobre 2014

Le Centre pour la liberté et la justice a travaillé avec les agriculteurs locaux pour développer des terres palestiniennes dans la zone C. Dans le cadre de notre stratégie, nous avons lancé un programme de réhabilitation d’un terrain visant à réduire la pauvreté des familles rurales défavorisées de Beit Ommar et à garantir leur survie.

Ce projet vise à protéger les terres palestiniennes de nouvelles confiscations en encourageant les agriculteurs locaux à continuer à travailler à proximité de colonies israéliennes voisines, malgré le harcèlement quotidien par les colons. Il vise également à générer des revenus substantiels pour les agriculteurs locaux ; la culture en serres leur permet de produire des récoltes de légumes plus importantes chaque année, aidant à compenser les contraintes économiques, imposées par l’occupation. (...)

Depuis 1984 Beit Ommar est confronté à l’existence de la colonie israélienne Karmei Tsur qui a été construite sur ​​les biens des citoyens Beit Ommar. Depuis 30 ans, les colons ont essayé d’entraver la vie des agriculteurs qui possèdent des terres dans et autour de Karmei Tsur. Les colons déversent les eaux usées dans leurs champs, ce qui peut détruire la récolte, ils déracinent les arbres, ils attaquent physiquement les agriculteurs et utilisent d’autres tactiques vicieuses.

Nous voulons motiver les agriculteurs palestiniens à réclamer leurs terres et cultiver de nouveau. Nous voulons travailler à nouveau autant de champs abandonnés que possible. (...)

Nous allons également fournir aux agriculteurs des possibilités de vendre leurs produits sur les marchés locaux ou de faire de la transformation alimentaire (confiture, sirop...). Cela permettra d’améliorer leur situation économique. Souvent, les agriculteurs ne peuvent pas vendre leur récolte en raison d’obstacles liés à l’occupation comme les points de contrôle ou les difficultés rencontrées pour obtenir des permis.

Ce projet est soutenu par les associations françaises Mouvement pour une Alternative Non violente (MAN) et l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et est prévu pour trois ans .(...)