
Les révoltes qui secouent depuis le début de l’année les pays arabes assombrissent leurs perspectives de croissance, surtout pour ceux qui importent leur pétrole, estime le FMI dans ses prévisions semestrielles publiées mardi.
Ils sont confrontés simultanément à la baisse des recettes liées au tourisme, au ralentissement des flux de capitaux et des transferts d’argent des travailleurs émigrés, tout en étant contraints d’augmenter les dépenses budgétaires pour tenter de calmer l’agitation sociale, indique l’institution monétaire.
"Des dépenses accrues sur les subventions pour les carburants et l’alimentation (la République d’Iran constituant une importante exception), s’accompagnant de pressions pour augmenter les salaires des fonctionnaires et les retraites soumettent les finances publiques à une forte tension, surtout pour les pays importateurs de pétrole, qui n’est pas tenable à moyen-terme", prévient le FMI.