
L’Association des régions de France (ARF) a présenté mercredi 4 avril 2012 un rapport qui propose de calculer la richesse autrement : en mesurant aussi par exemple le bien-être ou encore le taux de population adhérent à une association. L’objectif ? Permettre aux régions de se doter de nouveaux indicateurs, humains et soutenables, pour piloter le développement de leur territoire.
« Développement durable : la révolution des nouveaux indicateurs », tel est le titre d’un rapport présenté mercredi 4 avril 2012. Selon Jean-Jack Queyranne, président de la commission développement durable de l’Association des régions de France, l’objectif est de « mettre fin à la tyrannie du Produit intérieur brut ».
Dans cette optique, l’ARF avait confié à la région Nord-Pas-de-Calais la mission de construire des indicateurs alternatifs au PIB, ce thermomètre qui ne mesure que la production marchande et monétaire, et non le bien-être ou le progrès.
Compter enfin ce qui compte vraiment - Ce rapport est le fruit de deux années de travail mené avec des chercheurs du Forum pour d’autres indicateurs de richesse (Fair), comme Jean Gadrey, soucieux de « compter enfin ce qui compte vraiment ». (...)
trois déclinaisons régionales de grands indicateurs internationaux, jusqu’alors réservés aux Etats, ont été retenus :
– l’indice de développement humain (IDH-2),
– l’indicateur de santé sociale (ISS)
– et l’empreinte écologique.
Autant de boussoles permettant de se fixer pour cap un nouveau modèle de développement plus soucieux des ressources naturelles et du bien-être humain, auxquels s’ajoutent 22 indicateurs de contexte allant du taux de création d’entreprises à la qualité de l’air en passant par le taux de population adhérent à une association, et ce, afin de tenir compte des particularités locales.
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