
Chaque jour, le catalogue des exoplanètes s’étoffe un peu plus. Alors, comment expliquer que nous n’ayons à ce jour encore aucune preuve de l’existence d’une forme de vie extra-terrestre ? Une équipe d’astrophysiciens américains avance une nouvelle hypothèse : les humains seraient, en quelque sorte, des prématurés de l’univers.
Selon une étude publiée récemment par des astrophysiciens de l’université d’Harvard et de l’université d’Oxford, la vie aurait 1.000 fois plus de chance d’apparaître dans un futur relativement lointain que de le faire aujourd’hui. Les êtres humains se présenteraient donc un peu comme des prématurés. Ceci ne signifiant pas pour autant – comme le précisent les chercheurs – que nous soyons les seuls prématurés auxquels notre univers aurait pu donner naissance.
Pour les astrophysiciens américains, la probabilité pour assister à l’apparition de la vie aujourd’hui, quelque part dans le cosmos, n’est que de 0,1 %. (...)
Une étude sujette à controverse
Mais la prudence semble devoir être de mise concernant ces conclusions. En effet, les hypothèses (la possibilité de voir la vie se développer sur des planètes orbitant des étoiles de seulement 10 % la taille du Soleil, la non prise en compte des possibilités de formes de vie souterraine, etc.) retenues par les astrophysiciens des universités d’Oxford et de Harvard ne font pas l’unanimité.
Souvenons-nous également qu’une autre étude, publiée il y a quelques mois seulement, affirmait quant à elle, que les chances pour que l’humanité soit la première et seule espèce, non seulement vivante mais encore intelligente, dans l’univers ne seraient que d’une sur dix milliards de billions !