
Mercredi 30 septembre, 70 personnalités ont lancé un « appel à réquisition citoyenne de 196 chaises avant et pendant la COP 21 ». Le lendemain 12 chaises étaient réquisitionnées dans une agence BNP Paribas de Paris dans le cadre d’une action commune menée par Attac et d’autres mouvements et organisations. Le 19 septembre, Attac Mâcon avait déjà réquisitionné deux chaises à l’agence BNP de Charnay-les-Mâcon, ce qui porte à plus d’une vingtaine le nombre de chaises mises en circulation pour alimenter le débat sur la fraude et l’évasion fiscales.
Ce même jour, les Marches européennes contre l’austérité étaient à Gibraltar pour dénoncer le rôle des paradis fiscaux et judiciaires. Andorre et Luxembourg seront eux aussi les cibles d’actions symboliques menées par les Marches européennes, le mercredi 7 et le mardi 13 octobre, respectivement.
Comme à Notre-Dame-des-Landes, Sivens ou à la ferme des Milles vaches, les faucheurs de chaises montrent que la résistance et la désobéissance civile sont indispensables pour répondre à l’urgence sociale et écologique.