
Les animaux migrateurs dépendent de milliards de « routes migratoires invisibles », sur terre, dans l’eau et dans les airs. Leurs voyages migratoires annuels rallient différents sites, vitaux à leurs besoins de ravitaillement et de reproduction. Or, la disparition d’un seul de ces sites suffit à mettre en danger une population entière. Le développement humain et ses conséquences, telles que l’exploitation incessante des ressources naturelles, menacent ces « plaques tournantes internationales de la faune sauvage ». (...)
Le monde sous-marin n’est pas épargné, les baleines et les dauphins notamment étant de plus en plus exposés à la pollution sonore des sonars et des bateaux. Cette pollution pourrait réduire jusqu’à 58 % la communication des mammifères marins. (...)
Face à ce problème croissant, en parallèle des initiatives régionales (1), se développe une collaboration internationale visant à préserver ces couloirs écologiques transfrontières, essentiels aux mouvements migratoires. Le 21 novembre dernier, des représentants de près de 100 gouvernements se sont ainsi réunis dans le cadre de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage. (...)