
A sept mois de « Marseille 2012 », en réponse à la question écrite d’un sénateur socialiste qui mettait en cause le Conseil mondial de l’eau, organisateur de la manifestation, le MAE a précisé dans une réponse publiée par le Journal officiel du Sénat le 4 août 2011, les ambitions de la France pour « Marseille 2012 », et au-delà. Un intéressant exercice réthorique, qui synthétise les « éléments de langage » qui vont être martelés jusqu’à plus soif dans les tous prochains mois…
" (...)La France laisse aux mains d’un Conseil mondial de l’eau l’avenir de l’eau dans le monde alors que la présidence et le vice-présidence de cet organisme sont assurées par les dirigeants de multinationales qui, jusqu’à présent, ont certes favorisé la construction de plusieurs milliers de barrages et d’autres infrastructures très coûteuses, mais n’ont, à ce jour, engagé aucune action significative visant à régler les conflits liés à l’eau dans le monde.
Ainsi, la question de l’accès à l’eau pour tous ne devrait pas être confiée à des groupes dont l’objet est de réaliser des profits ; elle nécessite une gouvernance internationale. (...)
Il serait souhaitable pour cela que la conférence de Copenhague reconnaisse la nécessité et l’urgence d’un pacte mondial pour l’eau, et entérine la création d’une Autorité mondiale de l’eau, instituée en instance de régulation et de coopération internationale, qui regrouperait des représentants de la société civile, des organisations non gouvernementales, des associations de consommateurs et des associations environnementales, sociales et citoyennes. (...) "
(...) Wikio