Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
la Riposte
Les certitudes de Sarkozy et les craintes de Woerth
Article mis en ligne le 3 mai 2010
dernière modification le 2 mai 2010

Nicolas Sarkozy se dit « absolument certain que l’économie est en train de repartir ». Le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter. Les entreprises suppriment des emplois, délocalisent ou ferment. Les retraites subissent une nouvelle attaque. La production stagne toujours. L’investissement s’effondre. Le secteur agricole plonge dans une crise profonde. Dans les hôpitaux, les écoles et au Pôle Emploi – où le président était de passage, lorsqu’il a fait cette déclaration – la situation se dégrade. Mais naturellement, rien de tout ceci est de nature à entamer l’optimisme du chef de l’Etat !

...Il n’est pas impossible que le PIB se remette à croître légèrement, à court terme. Mais ceci n’apportera rien aux travailleurs de ce pays. La réalité du système capitaliste, à notre époque, c’est que la croissance de la production se fait au détriment des salariés – et que la baisse de la production leur porte des coups encore plus durs. Une légère reprise pourrait bien n’être que le prélude à une nouvelle chute, plus grave encore que la précédente. C’est qu’une bombe à retardement plane sur l’économie française et sur l’économie européenne en général, une bombe qui ne manquera pas d’exploser à un moment donné. Il s’agit de la dette publique colossale, qui en France s’élève désormais à 1500 milliards d’euros, soit l’équivalent de 80 % du PIB annuel...

... A défaut de fournir un avenir digne à la masse de la population, les représentants du capitalisme ne peuvent leur offrir que des leurres et des subterfuges. Aucune solution ne viendra de la politique économique du gouvernement, qui ne maîtrise pas grand-chose, de toute façon. Le vrai gouvernement de la France se trouve à la Bourse, au MEDEF et dans les Conseils d’administration des grandes entreprises capitalistes. Pour sortir de cette impasse, il ne faut pas compter sur ceux qui en sont la cause. La solution ne peut venir que de notre classe.

Les représentants les plus sérieux de la classe dirigeante craignent que les travailleurs parviennent à cette conclusion...