
Les élections municipales ont démontré la perte de confiance des électeurs envers un gouvernement qui a mis au second plan de son action la justice sociale et la transition écologique. Le nouveau gouvernement devra entendre ce message de défiance. Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour financer le progrès social et la transition écologique, à commencer par la lutte contre l’évasion fiscale qui prive les finances publiques de 80 milliards d’euros chaque année.
Attac a décidé d’interpeller BNP Paribas, championne de l’évasion fiscale, qui a le plus grand nombre de filiales dans les paradis fiscaux. Les responsables de BNP Paribas ont répondu à notre interpellation en niant toute implication en matière d’évasion fiscale : « Vous nous reprochez d’organiser l’évasion fiscale de nos clients. En tant que grande banque internationale, BNP Paribas dispose d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux ».
La direction de BNP Paribas a répondu à Attac qu’elle ne fermerait pas ses filiales aux îles Caïmans, car elle souhaite continuer à « servir ses clients partout dans le monde ». Y compris donc pour organiser leur évasion fiscale, puisque telle est la seule raison pour des « clients » de détenir des comptes aux îles Caïmans. Attac publie une réponse détaillée aux arguments fallacieux de BNP Paribas et va poursuivre ses actions de terrain envers BNP Paribas dans le cadre de la campagne « Requins 2014 ». (...)
Attac ne peut accepter cette réponse dilatoire et publie aujourd’hui une réponse qui contredit le discours des dirigeants de BNP Paribas. (...)
Attac poursuivra sa campagne d’éducation populaire et d’actions citoyennes jusqu’à ce que BNP Paribas ferme ses filiales aux Caïmans.