
Les "Trentes glorieuses", qui ont marqué la France de 1945 à 1975, sont célébrées comme une période idéale. Mais la prospérité de l’époque s’est fait à un lourd prix environnemental. Sous plusieurs aspects, ces décennies ont en fait marqué une régression. Reporterre s’entretient avec l’historien Christophe Bonneuil.
Dans un nouvel ouvrage, des chercheurs français et américains proposent Une autre histoire des "Trente Glorieuses" (Ed. La Découverte). Renouvelant notre regard sur les décennies d’après-guerre, les différents textes réunis s’inscrivent dans une histoire environnementale globale. Rencontre avec Christophe Bonneuil, historien des sciences, qui a co-dirigé ce livre collectif. (...)
parler de « Trente Ravageuses » ou de « Trente Pollueuses » est un pied de nez provocateur à l’histoire officielle qui ne compte que les « progrès », alors qu’une histoire de ce qui décline, de ce qui se dégrade est toute aussi éclairante pour comprendre la période et l’héritage qu’elle nous laisse. (...)