En présence de :
– Roland Gori, psychanalyste et professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l’Université Aix-Marseille.
– Jean-Michel Besnier, philosophe des sciences et des techniques à l’Université Paris-Sorbonne.
– Philippe Borrel, réalisateur du film « Un monde sans humains ? »
– Anne-Laure Boch, neurochirurgien, médecin des Hôpitaux de Paris et docteur en philosophie.
– Cédric Sauviat, polytechnicien et président de l’Association Française contre l’Intelligence Artificielle (AFCIA).
– Sarah Dubernet, infirmière et spécialiste des nanotechnologies.
Né de la convergence des nanotechnologies, des biotechnologies, des technologies de l’information et des sciences cognitives (NBIC), le projet transhumaniste, qui vise à « augmenter » l’être humain – voire à le remplacer par un post-humain –, se développe imperceptiblement et insidieusement au cœur des laboratoires et des start-ups des pays industrialisés, de la Silicon Valley (Etats-Unis) à la Chine, en passant par l’Europe.
Or, cette idéologie, cette « nouvelle religion », qui tend à bouleverser le devenir de l’humanité, progresse sans qu’aucun débat démocratique et citoyen n’ait jamais eu lieu.
Face au déferlement incontrôlé du transhumanisme et aux enjeux (socio-politiques, économiques, technoscientifiques, anthropologiques, civilisationnels, etc.) qu’il soulève, l’élaboration collective et la diffusion de réflexions éthiques et d’une véritable pensée critique sont devenues aujourd’hui une nécessité – voire une urgence politique – pour initier et nourrir le débat démocratique et citoyen.