
« Aucun centralisme fasciste n’est parvenu à faire ce qu’a fait le centralisme de la société de consommation. Le fascisme proposait un modèle réactionnaire et monumental mais qui restait lettre morte.
De nos jours, au contraire, l’adhésion aux modèles imposés par le centre est totale et inconditionnée. On renie les véritables modèles culturels. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que "la tolérance" de l’idéologie hédoniste voulue par le nouveau pouvoir est la pire des répressions de l’histoire humaine. (*) »
Nous l’avions écrit ici-même, le 31 octobre dernier, avant les attentats, le gouvernement allait, pour la COP 21, choisir la stratégie de la tension... (...)
Tant il est vrai qu’après Sivens et l’annonce délibérément provocatrice d’une relance des travaux à Notre Dame des Landes, on se rapproche dangereusement de la situation qui prévaut dans la région de Tanger et le nord du Maroc, où des hordes de baltagis à la solde du Makzen répriment dans le sang les révoltes populaires qui dénoncent la scandaleuse gestion de l’eau et de l’électricité affermée à une filiale de Veolia.
Et après, quoi ? Un petit Guantanamo dans le Creuse ? (...)