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Le Monolecte
Le piège du "tout sauf Sarko"
Article mis en ligne le 13 février 2012
dernière modification le 10 février 2012

(...) N’avoir rien appris des 30 dernières années de politique est totalement confondant. Les cocos (mais pas qu’eux) n’ont toujours pas compris comment ils avaient pu se retrouver relégués derrière le FN ou même les chasseurs, comment ils étaient passés de premier parti de gauche de France à appendice fossilisé même plus visible dans l’échelle politique. Pourtant, c’est simple : ils ont cru pouvoir changer la politique de l’intérieur et ont servi de caution morale à la politique capitaliste libérale à faux-nez social du PS. Celle-là même qui strangule les peuples d’Europe et nous précipite vers un merdier incommensurable.

(...) Parce que pour moi, l’enjeu politique est simple et limpide : ou on continue tout pareil en choisissant d’agrémenter la grande sodomie libérale avec du gravier (droite traditionnelle fascisante) ou de la vaseline (gauche traditionnelle en mode soumission à la Real Politik), ou alors, on change de braquet et on se décide pour un vrai projet de société. En gros, le choix est : libéral (le PS et tout ce que qui est à sa droite) ou antilibéral (le Front de Gauche).
(...)

Je le dis et le répète depuis le début, Sarko est un figurant comme les autres dans un gros jeu de bonneteau à l’échelle planétaire où nous sommes, nous, les peuples, en train de nous faire vider les poches. Comme les autres figurants placés de manière plus ou démocratique à la tête des différents États engagés dans la course au moins-disant (social, bien sûr), Sarko ne fait qu’appliquer une feuille de route décidée ailleurs, comme, par exemple, dans les couloirs de la commission européenne, de l’OCDE, du FMI ou de la Banque Mondiale, ONG illustres et influentes dont la principale caractéristique est d’être surpeuplées de gens élus par personne pour appliquer une politique qui ne vise qu’à améliorer le sort d’une toute petite minorité de gens sur cette planète : les super riches. (...)

Et pour verrouiller le dispositif, on nous ressort le coup du vote utile, à savoir qu’il faut absolument être un fin stratège du bulletin et donc, ne pas voter pour le projet dans lequel on croit (bon, faut bien avouer qu’il y a fort peu de projets politiques dans l’arène, d’où l’inflation actuelle des petites phrases et des polémiques de merde pour occuper le chaland, noircir le papier et faire semblant d’avoir une vision politique !), mais pour LE candidat d’un des deux partis de gouvernement. Et puis c’est tout. UMP ou PS, parce que seul l’un des deux a une chance de gagner. Et pourquoi ? Parce que tout le monde vote pour eux. Donc toi aussi.

Sauf que...
(...)

on se rend compte que la ligne de fracture est strictement identique à celle qui s’est dessinée autour du référendum pour le TCE.
Et vous savez quoi ?
C’était nous, les plus nombreux !

Ebuzzing