
Scène très curieuse d'un récent documentaire sur Bercy : dans une réunion avec la ministre de l'Industrie on voit le président du lobby de l'automobile accompagné d'un consultant de Roland Berger qui intervient pour présenter des scénarios industriels...https://t.co/0AI9soCace
— Kévin Gernier (@KGernier) October 8, 2022
Autour de cette table, tout le monde est donc client de Roland Berger, l'Etat et le lobby de l'automobile. @TI_France a proposé aux sénateurs un amendement pour interdire ce mélange des genres hautement discutable. https://t.co/eyXOhcJSN3
— Kévin Gernier (@KGernier) October 8, 2022
Kévin Gernier :
Roland Berger n’est pas inscrit en tant que lobbyiste auprès de la HATVP. Pourtant dans ce cas précis, en tant que prestataire d’un lobby l’accompagnant à un rendez-vous, je ne vois pas ce qui les distingue d’un cabinet classique de conseil en affaires publiques.
Public Sénat
Hélène Desplanques suit pendant un an et demi les décisions et arbitrages liées au secteur de l’industrie, au sein même du cabinet de la ministre actuelle de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Cette autorisation exceptionnelle de filmer "à Bercy" est une porte d’entrée sur un monde clos, opaque, qui est souvent l’ultime recours des usines qui sont menacées de fermeture.
Dans ce lieu où le "laisser-faire le marché" est un dogme puissant, que peut encore la Ministre de l’Industrie quand tombent sur son bureau des dizaines d’entreprises en péril ?
Dans une période où la crise de la Covid-19 multiplie les points de tension, un des enjeux central du film est le devenir des fonderies françaises.
Le secteur est fortement impacté par la révolution automobile en cours...Face à la toute-puissance des grands industriels de l’Automobile qui refusent de la jouer collectif...Quels sont les moyens de pression dont disposent la ministre de l’industrie face à la casse sociale qui s’annonce ?