
Face à une épidémie grippale A/H1N1 dont les données épidémiologiques au 2e trimestre 2009 étaient incertaines, le gouvernement français a accordé une confiance « aveugle » à des comités d’experts qui prédisaient une virulence telle qu’elle pourrait paralyser le pays. L’OMS déclarait le 11 juin 2009 l’état de pandémie en se faisant l’écho du groupe de SAGE (2) (principal groupe consultatif de l’OMS pour les vaccins et la vaccination).
Un plan de vaccination de masse a été mis en place, se calquant sur les projections réalisées pour l’épidémie de grippe aviaire de 2004. Une question d’importance est posée : quelle a été l’influence, sur le déclenchement de cette alerte, des liens d’intérêt des experts avec l’industrie pharmaceutique ?
...L’erreur stratégique s’est doublée d’une erreur tactique en créant une Cellule interministérielle de crise qui, dès le 1er mai 2009, a assailli l’opinion publique de Communiqués de Presse, tous plus alarmistes les uns que les autres, relayés par des médias nationaux très complaisants. Une troisième erreur a été de confier la gestion de la crise au ministère de l’intérieur comme s’il s’agissait d’une menace terroriste, quitte à émettre des circulaires liberticides sous prétexte de risque de blocage de l’économie du pays...
...Cette accumulation de fautes tant politiques que stratégiques, tactiques, techniques et socio-économiques ne peut pas être le fruit du hasard. C’est la preuve que les intérêts d’un petit groupe de multinationales prévalent sur l’intérêt du public....
...Mais cette crise nous a montré que les couleuvres que le gouvernement essaye de faire avaler à la population ne passent pas. ...