
Il y a aussi des économies qui se redressent et des crises qui se résorbent, mais ce n’est certes pas en courbant le dos devant une finance prédatrice que les peuples s’en sortent. Pendant que Grèce, Irlande et Portugal enchaînent les plans d’austérité en s’enfonçant chaque jour un peu plus, l’Islande, qui a dit non, a maintenant la tête hors de l’eau.
Le PIB islandais a renoué avec la croissance au troisième trimestre 2010, après sept trimestres consécutifs de baisse, mais, dirons nous en comparant avec d’autres pays : sept trimestres seulement. Aujourd’hui, deux trimestres encore ont passé, et le redressement se voit confirmer par le FMI, prêt à la clé.(...)
Contrairement à d’autres pays plus soumis, l’Islande a refusé de transférer les pertes des banques aux contribuables et a dévalué sa monnaie.
Située hors de la zone euro, l’Islande est restée maîtresse de ses stratégies de sortie de crise. Pas question de transférer les pertes des banques sur les contribuables et de se laisser imposer une cure déflationiste qui aggrave la dette. (...)
Le Fond Monétaire International vient de débloquer 155 millions d’euros en faveur de l’Islande, tout en la couvrant d’éloges (...)
Une source à la banque centrale islandaise avait indiqué un peu plus tôt dans la journée que Reykjavik n’avait "pas un besoin urgent" des nouveaux fonds mis à sa disposition par le FMI.
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