
49 espèces végétales (5,4 %) ont déjà disparu de l’île, 275 autres (30,4%) étant actuellement jugées menacées. Les principales causes de cette raréfaction des espèces végétales réunionnaises sont la destruction et la dégradation des habitats naturels. Le développement urbain et agricole est ainsi responsable de la disparition progressive de nombreuses espèces, à l’instar du Bois de lait (Tabernaemontana persicariifolia), arbuste de la zone littorale classé « En danger critique d’extinction ».
Outre l’impact direct des activités humaines, la flore réunionnaise est également confrontée à l’invasion d’espèces végétales introduites, lesquelles dégradent la plupart des milieux naturels.
(...) Enfin, certaines espèces de plantes font l’objet d’une forte pression de prélèvement. De fait, de par leur beauté, plusieurs espèces d’orchidées présentent un intérêt commercial, comme le Petit Muguet (Beclardia macrostachya) ou le Gros Faham (Cryptopus elatus), tous deux « Quasi menacés ». Bien que classé « Vulnérable », le Bois de ronde (Erythroxylum
sideroxyloides) est braconné pour les vertus thérapeutiques de son écorce. (...)