Les autorités américaines ont pris le contrôle de cette banque spécialisée dans le capital-risque. Les grandes banques semblent pour l’instant protégées, mais Wall Street craint une contagion aux établissements régionaux.
Quand la panique bancaire s’engage, l’affaire est perdue. La Silicon Valley Bank (SVB), spécialisée dans le capital-risque, a été fermée administrativement, vendredi 10 mars dans la matinée, par la branche californienne de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’autorité de garantie des dépôts américains, après que ses clients ont commencé, jeudi 9 et vendredi 10 mars, à retirer massivement leurs fonds.
La SVB était la seizième institution américaine avec 210 milliards de dollars (197 milliards d’euros) d’actifs, et il s’agit de la plus grosse faillite bancaire depuis la grande crise financière de 2008. (...)
Le nom des premières victimes commence à tomber. (...)
Une gestion en question
La panique a commencé mercredi 8 mars, lorsque la SVB a annoncé qu’elle avait liquidé un portefeuille d’obligations et de bons du Trésor de 21 milliards de dollars et subi une perte de 1,8 milliard de dollars. (...)