
(...) Dans l’Histoire, les personnages créatifs connus racontent que leurs idées les plus originales leurs sont souvent apparues au moment où ils s’y attendaient le moins –peut-être même en plein « délit » de procrastination. Le compositeur Wolfgang Amadeus Mozart affirmait que la plupart de ses mélodies lui venaient en mangeant au restaurant, en marchant ou au moment de s’endormir. Le mathématicien Henri Poincaré certifiait que ses idées les plus incroyables s’étaient imposées dans les transports en commun ou en marchant au bord de la mer. Pour la romancière Agatha Christie, le déclic se produisait dans son bain ce qui lui a valu d’écrire que « les inventions surviennent dans l’oisiveté et peut-être même dans la paresse ».
La période d’incubation
En psychologie, cela porte le nom de « période d’incubation » et désigne ce moment où en se consacrant à autre chose que son travail d’origine, le cerveau peut « mouliner » en arrière-plan. (...)
Ainsi, plutôt que de fixer son attention de manière obsessionnelle sur le but à accomplir, prendre de la distance permet de faire émerger certaines solutions originales. Pour que la période d’incubation fonctionne au mieux, il faut que l’esprit soit distrait par l’exécution d’une tâche simple. (...)
Pour être créatif il faudrait donc déplacer son attention par petites périodes sur des tâches simples.
Cette légère procrastination doit être effectuée avec modération (...)