
Quand on retire le superprédateur, c’est tout l’écosystème qui est perturbé. Selon une étude récente, ces perturbations peuvent avoir des conséquences bien plus larges que ce qu’on imaginait. Ou quand l’Homme est l’arroseur arrosé...
Cette sixième extinction se distingue des cinq premières par deux aspects : d’abord elle est la conséquence des agissements d’une seule espèce, à savoir Homo sapiens. Ensuite, elle touche en grande partie les derniers maillons des chaînes alimentaires, à savoir les superprédateurs, espèces qu’aucune autre ne mange (à part l’Homme)(...)
quel est l’impact de la disparition – due en général à l’activité humaine – des derniers maillons sur l’ensemble d’un écosystème, voire, et surtout, au-delà ? (...)
Ces études mènent toutes à la même conclusion : le bouleversement des réseaux trophiques via la manipulation volontaire ou involontaire, directe ou indirecte, des écosystèmes est à l’origine d’événements dramatiques. Non seulement pour ces écosystèmes, mais également pour l’espèce humaine. Et c’est là le point fort de cette étude : placer l’espèce humaine face à ses responsabilités en lui montrant qu’elle se met, toute seule, en danger, et ce à relativement court terme.(...) Wikio