
L’exploitation émotionnelle de la capacité meurtrière des humains devient pénible, particulièrement son utilisation morbide par notre président qui surfe sur la mort et le drame des citoyens pour être élu, et non content de cela il revoie la faute aux autres.
Jamais un président n’a mis autant en accusation les citoyens, jamais aucun ne les a monté les uns contre les autres.
Je suis rarement insultant car cela ne précise rien si ce n’est son humeur. Mais je n’arrive pas à trouver de qualificatif approprié pour définir son action.
Je vais reprendre un mot qui me parait le plus juste, il mène une entreprise de déconstruction.
Il est entrain de déconstruire la société française, mais dans son langage il appelle cela des réformes et la modernité. Loin de moi l’idée d’une stagnation, elle est d’ailleurs impossible, mais envisager la découpe de la société pour la mettre en vente, dans le plus obscur des scénarios je n’avais pas envisagé cela, du moins j’avais cru comprendre que ce n’était pas pour cela que des français l’avait élu.(...)
C’est ainsi qu’il en est revenu à la sacralisation du capital, source de progrès, et à la précarité source d’innovations.
Le processus logique est calqué sur la précarité, à ses yeux tout ce qui offre des garanties pour se protéger des vicissitudes de l’existence et à pourfendre, si cela ne conduit pas à un service marchand qui vassalise, si cela ne conduit pas à une organisation machinéenne entre carotte et bâton, c’est là toute la haute philosophie de notre président, nous renvoyer au monde animalier.(...)
2.5 Millions d’années d’évolution « civisilationnelle » humaine pour çà, pour s’entendre dire que le plus fort doit diriger et que les autres doivent vivre leurs conditions précaires, et l’UMP est unanime derrière cet homme, nous tenons là un sacré projet pour la France.
Et il est passé à l’acte(...)
ce président me fatigue de surfer sur l’ignorance et la peur des citoyens avec un sujet de prédilection pour la nécrologie, là ou il y a un cadavre il y a un membre du gouvernement quand ce n’est pas le président lui-même(...)
Comment pouvons-nous accepter cela ? Comment sa majorité peut accepter cela ?