
Quelqu’un a sans doute dit « La vraie révolution viendra de la pauvreté. »
Le monde entier est exploité par des gens qui sont d’une cupidité sans limites.
Ces assoiffés insatiables possèdent pratiquement la totalité de la richesse mondiale.
Depuis quelques années, alors que le fossé entre la richesse et la pauvreté s’accentue partout, les populations à travers le monde manifestent pour plus de justice sociale. C’est le cas en Égypte, tout comme c’est le cas partout en Europe et en Amérique.
Le monde est en lutte. Deux clans s’affrontent. Ceux qui veulent mettre les richesses au service des citoyens et de leur Pays et ceux qui veulent continuer à tout contrôler, de l’or noir à l’or bleu en passant par l’or jaune.
C’est la guerre du mondialisme contre le nationalisme.
C’est la lutte de la nationalisation contre la privatisation (...)
Ceux qui possèdent la quasi-totalité du monde ont des outils qu’ils ont rendus puissants. Ils les présentent comme étant des organismes mondiaux « incontournables » (sic). Pensons aux désastreux FMI qui dictent aux Pays leurs politiques d’exploitation du citoyen. Politiques que l’on qualifie honteusement de « courageuses » et qui visent à diriger les populations vers l’esclavagisme pendant que ceux qui possèdent la quasi-totalité des richesses se paient des Bilderberg, du caviar arrosé des plus grands crus dans le luxe et la luxure. Pendant ce temps, le FMI impose ce qu’on appelle « l’austérité ». Résultat, partout on sort dans les rues pour dénoncer et refuser cette exploitation injuste et injustifiée.
Les Pays, jadis souverains, doivent lutter pour avoir leur vision propre. Lutter pour avoir des politiques qui reflètent les aspirations de leurs citoyens et les besoins de leur société. Les Pays sont en lutte pour la reconnaissance de leur souveraineté.
Le monde est sous la dictature d’un empire. (...)
L’une des faiblesses de l’empire est sa capacité de garder le contrôle des esprits, le contrôle des masses. Lorsque les populations s’éveillent et se prennent en main, à travers ces élans patriotiques rapidement les Pays deviennent nationalistes et du même coup, l’empire perd son emprise sur celui-ci.
L’empire met donc tout en œuvre pour que les éveils citoyens se limitent à la rue et y demeurent. L’empire craint que des leaders citoyens charismatiques et déterminés (que les manipulateurs qualifient de « populistes ») prennent le pouvoir politique rendant ainsi leur Pays en un nouvel atome libre. Un atome libre pouvant entrainer, par son exemple, d’autres atomes libres et s’agglutiner autour d’un noyau, un « pôle » rendant ainsi le monde multipolaire.
Une des nombreuses luttes du grand Hugo Chávez fut d’oeuvrer pour la reconnaissance d’un monde multipolaire. Si la vraie révolution arabe s’enclenche, nous pourrions assister à l’émergence du pôle arabe. (...)
Si l’Égypte continue sa marche vers la réelle indépendance, l’empire craint comme la peste de voir la Turquie, la Tunisie, la Libye, l’Algérie, le Bahreïn, le Yémen s’affranchir de son emprise. Ces dominos ainsi tombés garantiraient la souveraineté de la Syrie et de l’Iran.
Un autre pôle solide, cette fois-ci arabe, naîtrait au grand détriment de l’empire et des sionistes qui visent à s’accaparer de plus en plus de territoire.
Le jeu des dominos est une Histoire à suivre…