
Selon une étude de la Nasa, la Terre serait l’un des premiers mondes potentiellement habitables apparus dans l’univers. À la naissance de notre planète, il y a 4,6 milliards d’années, seulement 8 % des exoterres susceptibles de se former à partir de la matière disponible dans l’univers, étaient nées…
Sous la férule de dogmes religieux, l’humanité a pensé durant des siècles qu’elle était le centre de l’univers. Un monde clos, un petit jardin en somme, plutôt qu’un univers infini auquel, d’ailleurs, il était interdit de songer sous peine, au mieux, d’un long enfermement et, au pire, de bûcher (ce fut les deux pour Giordano Bruno). Finalement ce décorum étriqué n’a pas résisté à la charge initiée par la révolution copernicienne. Les pionniers Galilée, Kepler, Newton et tant d’autres nous ont permis de sortir, à grands pas, des ténèbres dans lesquels nous étions enfermés.
À présent, l’univers s’est comme déplié et nous observons son expansion qui s’accélère. À plus petite échelle, autour de nous et dans toute la Galaxie, on sait que chaque étoile (ou presque) possède une ou plusieurs planètes. En 20 ans de chasse aux exoplanètes, près de 2.000 ont d’ores et déjà été confirmées. Certes, c’est encore peu quand on songe qu’il y en a certainement des centaines de milliards dans toute la Voie lactée ! (...)
en extrapolant les données, des chercheurs estiment qu’il y a au moins un milliard d’exoterres habitables, des planètes comparables à la nôtre. Cela fait du monde, n’est-ce pas ? Eh bien, il faut encore multiplier ce chiffre par les centaines de milliards de galaxies dans l’univers observable… Parmi elles : combien sont rocheuses, combien sont dans la zone habitable et combien sont habitées ? Nous ne pourrons certainement jamais apporter de réponses précises et définitives à ces questions qui nous taraudent, mais seulement des statistiques qui n’auront de cesse de s’affiner au fil des découvertes des prochaines décennies, siècles et millénaires… (...)