C’est une nouvelle victoire pour les organisateurs lyonnais de la Marche pour le climat.
Une semaine après avoir réuni entre 10 000 et 15 000 personnes dans les rues de Lyon, ils ont réussi à faire voter un vœu par une large majorité des conseillers de la Métropole de Lyon.
Ce mardi, devant les micros qui le pressaient de réagir au retour de Gérard Collomb à Lyon, David Kimelfeld a lourdement insisté sur ce vote. S’il voulait marqué sa différence avec le futur ex-ministre de l’Intérieur, il ne s’y serait pas pris autrement.
C’est une machine bien huilée.
Pour clore la Marche pour le climat place Bellecour, les organisateurs avaient annoncé une idée pour poursuivre le combat pour la justice climatique : le « désinvestissement des énergies fossiles », reprenant le mot d’ordre de la campagne mondiale lancée par le mouvement 350.org.
Concrètement, cela signifie que les grandes institutions et collectivités renoncent à des placements financiers dans le pétrole, le gaz ou le charbon pour mettre à genoux les entreprises du secteur, comme Total. (...)
Dans un communiqué titré « la mobilisation citoyenne paie », les organisateurs de la mobilisation du 8 septembre se sont félicités de voeu présenté à la Métropole et d’être associés, dans un futur proche, au plan climat.
Seul point noir : le Plan oxygène qui vise à réduire le niveau de pollution. Les associations écologistes, notamment les cyclistes, le juge « très insuffisantes au regard des niveaux de pollution atmosphérique constatés ».
Ils ont promis de « prochaines mobilisations citoyennes ».