
Plus encore qu’en métropole, la gestion des déchets dans les îles et les archipels soulève de multiples difficultés. Les réseaux routiers sont souvent inadaptés à une circulation intense des camions et les volumes des déchets produits par les résidents, les touristes, les activités agricoles, industrielles et commerciales ne sont pas toujours suffisants pour légitimer l’implantation de filières de traitement locales.
En Guadeloupe, la situation s’est récemment améliorée. On observe, en effet, un recul de « la gestion dans la ravine », à savoir le déversement dans la rivière, et de l’incinération « maison » au fond du jardin. Malgré ces progrès, de nombreux dysfonctionnements subsistent comme en témoigne l’enquête de terrain menée par l’association Robin des Bois en février 2011. (...)
Si la tendance est à l’amélioration, la carence d’infrastructures adéquates de tri et de collecte maintient la Guadeloupe dans sa dépendance à la métropole pour la prise en charge de ses déchets, laquelle génère des coûts importants. Or, « le déchet empruntant préférentiellement le chemin où il y a le moins de contraintes administratives et de frais », les décharges anciennes et les dépôts sauvages n’ont pas déserté le paysage guadeloupéen. (...)
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