
Avec l’arrestation récente d’un membre impliqué de la DGSI, certains médias redécouvrent en ce moment l’affaire « Laurent Pasqualli », ce coureur automobile disparu en automne 2018 et dont les restes ont été retrouvés par un promeneur, le 01/09/2019 dans une forêt près de Cistrières.
Cependant, certains médias ont tendance à ne pas oser aller sur le fond de l’affaire : le tentaculaire dossier du réseau de francs-maçons à l’origine d’une série de contrats criminels. Un policier en poste au sein la DGSI, le prestigieux service de renseignement affilié au ministère de l’intérieur, a donc été mis en examen à Paris le 09/12/2022 pour « association de malfaiteurs », en vue de commettre un meurtre en bande organisée, soupçonné de s’être procuré l’adresse et de l’avoir transmise contre rémunération, portant le nombre de mises en examen à 19 dans le dossier-fleuve de la loge Athanor.
(...) Aujourd’hui, c’est le nom d’une loge maçonnique qui était situé à Puteaux (Hauts-de-Seine), affiliée à la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (_GL-AMF_) et qui tenais lieu de QG pour un réseau criminel (attention de ne pas la confondre avec plusieurs autres loges qui portent le même nom).
En juillet 2020, l’assassinat d’une formatrice en coaching de 54 ans est déjouée, alors que deux membres de la DGSE sont arrêtés devant sa maison avec des couteaux de l’armée française et un pistolet chargé (avec des silencieux fait en emballage de compote de pommes, ça ne s’invente pas). La formatrice en question était la fondatrice d’un syndicat de coachs : un de ses concurrents, membre de la loge, avoue avoir demandé son exécution car il craignait que la création d’un syndicat national ne fasse de l’ombre à son affaire.
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Récapitulons : dans la France de 2020, des agents retraités du renseignement et des coachs en développement personnel se réunissent au sein d’une loge maçonnique parisienne pour faire exécuter leurs concurrents économiques ou politiques._
Les amis de la franc-maçonnerie qui liront ceci nous expliqueront sans doute que c’est une dérive rarissime et inadmissible contre laquelle la franc-maçonnerie lutte sans relâche, et nous l’expliquerons encore à propos de l’affaire Tibérius ou de l’affaire P2 ou de l’affaire du Carlton ou de l’affaire Waterhouse. Loin l’idée de faire de l’anti-maçonnisme primaire mais, il convient quand même de dire que chacun doit se positionner par rapport aux agissement de sa fraternité, du devoir de solidarité qu’il entretient, avec qui et pourquoi. Cette affaire vient salir l’image d’une institution [qui n’avait vraiment pas besoin de ça (...)
Aujourd’hui, la loge Athanor est dissoute. 19 personnes sont mises en examen. (...)
L’intégrité des services de renseignement est empiriquement compromise, la franc-maçonnerie a toujours pignon sur rue place Beauvau (...)