
Les agriculteurs chinois se voient offrir de l’argent pour cesser d’élever des animaux exotiques alors que la pression augmente afin de réprimer le commerce illégal d’espèces sauvages qui a été blâmé pour être la cause de l’épidémie de coronavirus.
Les autorités se sont engagées pour la première fois à payer des éleveurs dans le but de limiter cette pratique, affirment les militants des droits des animaux.
Le coronavirus mortel – signalé pour la première fois dans la ville centrale de Wuhan en Chine – serait apparemment passé des chauves-souris aux humains à travers un autre chaînon (le pangolin ?) avant de se propager dans le monde entier.
Mais quels moyens de subsistances ? (...)
Deux provinces centrales ont décrit les détails d’un programme de rachat pour aider les agriculteurs à passer à d’autres moyens de subsistance. Le Hunan a mis en place un système d’indemnisation pour persuader les chasseurs et éleveurs de commencer l’élevage d’autres animaux ou de produire du thé et des plantes médicinales. (...)
La province voisine du Jiangxi a également publié des plans pour aider les agriculteurs à éliminer les animaux, ainsi qu’une aide financière.
Un stock de 225 millions de dollars à la poubelle (...)
Peter Li, spécialiste des politiques de HSI Chine, a déclaré à l’AFP que des plans similaires devraient être déployés à travers tout le pays. Mais il a averti que les propositions du Hunan laissent aux agriculteurs la possibilité de continuer à élever des animaux exotiques tant que les animaux ne sont pas envoyés sur les marchés alimentaires. (...)
Le plan de la province ne comprend pas non plus de nombreux animaux sauvages élevés pour la fourrure, la médecine traditionnelle chinoise ou le divertissement.
Bien que Pékin ait mis en œuvre des mesures pour interdire le commerce et la consommation d’animaux sauvages après l’épidémie de SRAS, celles-ci n’ont pas réussi à arrêter le commerce. Li a indiqué que les autorités chinoises se dirigeaient maintenant dans la bonne direction. (...)