
La Loi de la Terre Mère (La Ley de Derechos de la Madre Tierra) est la nouvelle loi adoptée par le gouvernement bolivien, présidé par Evo Morales. Celle-ci, qui a la particularité d’être la première du genre dans le monde, accorde à la nature des droits, comme pour l’homme.
La Ley de Derechos de la Madre Tierra vise à encourager une modification majeur des comportements envers l’environnement. Une série de nouveaux droits ont été établis pour la nature : le droit à la vie, le droit à l’eau et à l’air pur, le droit à la réparation des moyens de subsistance affectés par les activités de l’homme et le droit d’être exempt de toute pollution. (...)
La croyance est que les entités industrielles peuvent apprendre des traditions des populations autochtones qui ont un profond respect pour l’environnement, au travers de la notion de « Pachamama » ou l’entité spirituelle semblable à la Terre Mère.
Il n’est pas clair à ce stade comment la législation, quelque peu abstraite, sera mise en œuvre. (...)