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L’époque du "web 2.0", sous le signe de la communauté et du partage
Article mis en ligne le 23 décembre 2013
dernière modification le 18 décembre 2013

Trait de génie peut-être, Tim O’Reilly, éditeur de livres informatiques, popularise le terme « web 2.0 » en 2004 en tant que titre collectif d’une série de conférences qu’il est en train d’organiser. Ce terme est aussitôt repris aux quatre coins de la planète, en véhiculant une belle idée : on ne consomme plus l’information, mais on y participe sur un web où tout le monde a sa place.

Court flash-back

Le web 2.0 voit le jour quinze ans après le web, inventé en 1989-91 (cela ne s’est pas fait en un jour) par Tim Berners-Lee, chercheur au CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire) à Genève. En 1989, Tim Berners-Lee invente l’hypertexte pour relier des documents entre eux. En 1990, il met au point le premier serveur HTTP et le premier navigateur web. En 1991, le World Wide Web est opérationnel et devient vite le web, tout simplement.

Le web étant facile d’utilisation grâce aux liens hypertextes, l’internet (inventé en 1974) peut désormais être utilisé par le grand public et plus seulement par les informaticiens, les nerds et les geeks. On compte 100 millions d’internautes en décembre 1997, avec un million de nouveaux usagers par mois, et 300 millions d’internautes en décembre 2000.

Le rêve derrière le web (...)

Arrive le web 2.0, un terme lancé en 2004 par Tim O’Reilly, éditeur de livres informatiques, en tant que titre d’une série de conférences qu’il est en train d’organiser. Ce web collaboratif semble répondre au rêve de Tim Berners-Lee puisqu’il est basé sur les notions de communauté et de partage. On ne consomme plus l’information, mais on y participe. Le web accueille à bras ouverts une flopée de wikis et de sites sociaux : Wikipédia, Facebook et Twitter bien sûr, mais aussi des milliers d’autres.

Quinze ans après la création du web, le magazine Wired constate dans son numéro d’août 2005 que « moins de la moitié du web est commercial, le reste fonctionne avec la passion », ce qui en réconforte plus d’un.

Quant à l’internet, d’après le quotidien Le Monde du 19 août 2005, « ses trois pouvoirs - l’ubiquité, la variété et l’interactivité - rendent son potentiel d’usages quasi infini. »

Dans son essai daté d’avril 1998, Tim Berners-Lee explique aussi : « Deuxième partie de ce rêve, le web deviendrait d’une utilisation tellement courante qu’il serait un miroir réaliste (sinon la principale incarnation) de la manière dont nous travaillons, jouons et nouons des relations sociales. Une fois que ces interactions seraient en ligne, nous pourrions utiliser nos ordinateurs pour nous aider à les analyser, donner un sens à ce que nous faisons, et voir comment chacun trouve sa place et comment nous pouvons mieux travailler ensemble. »

Quinze ans plus tard, il semblerait que ce soit chose faite. On se demande quel sera son prochain rêve pour le web du futur.