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Futura-Sciences
L’emprisonnement du CO2 est géologiquement viable aux États-Unis
Article mis en ligne le 26 mars 2012
dernière modification le 22 mars 2012

Limiter la production de gaz à effet de serre ne suffira pas à réduire le réchauffement climatique, estiment certains, qui préconisent de capturer le gaz carbonique émis. Mais où le stocker ?

Les couches aquifères salines sont de bonnes candidates mais leur potentiel reste controversé. Sur la base d’un nouveau modèle, une équipe américaine affirme que ce procédé, si l’injection du gaz liquéfié est parfaitement maîtrisée, permettrait de limiter les émissions de CO2 au seuil actuel durant les cent prochaines années.

Les émissions de gaz à effet de serre posent problème. De nombreuses innovations voient le jour pour essayer de les limiter au maximum : des panneaux solaires de plus en plus efficaces sont développés, des champs d’éoliennes sortent de terre un peu partout, etc. Malheureusement, le mal est déjà fait et les industries libérant de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère prospèrent.

Pour de nombreux experts, limiter la production des gaz à effet de serre ne suffira pas à enrayer le réchauffement climatique. Il faudrait parvenir à en emprisonner une certaine quantité, notamment dès leur libération par des centrales électriques à charbon. Dans le futur, il faudrait donc développer des moyens de capture puis de compression des gaz et surtout, trouver des lieux de stockage. Des structures géologiques profondes feraient de bons candidats, notamment les couches aquifères salines. Le carbone excédentaire serait ainsi enfoui sous terre. Cette approche est appelée carbon capture and storage ou CCS. (...)

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