
Pavillon noir sur l’environnement à trois semaines de la 2ème Conférence environnementale. Hervé Kempf quitte Le Monde, après s’y être vu interdire d’exercer son métier en « couvrant » l’affaire de Notre Dame des Landes. L’assomption de « l’économie circulaire » signe une nouvelle avancée du « greenwashing » , tandis que des voix s’élèvent pour contester le label « Agriculture biologique » (AB). Pour Eaux glacées, les sagas de l’ANC et de la rénovation des réseaux ont continué durant l’été… Enfin, la réforme attendue de la politique de l’eau nous réserve de bien saumâtres surprises. A suivre.
Dès le 30 août, Arrêt sur images annonçait : « Hervé Kempf quitte Le Monde ».
Une information confirmée par Hervé dans le billet « Adieu Le Monde, vive Reporterre », mis en ligne le lundi 2 septembre.
Conforté quelques heures plus tard par un second billet extraordinaire, à lire absolument : "C’était un autre monde..."
Un témoignage exceptionnel dans lequel Hervé livre une véritable Chronique d’une mort annoncée.
Hasard de lecture, une Tribune, inaperçue, publiée le 11 avril 2012 sur le site du Jardin des 400 goûts, fait cruellement écho à l’émotion suscitée par le limogeage de l’un des plus remarquables journalistes français, investi dans la défense de l’environnement depuis des lustres.
Intitulée « Sur la question du label « agriculture biologique » (dit AB) », cette Tribune entre aussi étonnamment en résonance avec la charge au canon publiée par Mediapart le 22 août 2013, dans laquelle Olivier Dubuquoy, animateur du blog « Green et sciencewashing », dénonce « L’institut de l’économie circulaire, un outil de greenwashing au service des industries polluantes ». (...)
Lors des 2 débats sur l’eau qui ont agité récemment la région (Aqua Domitia, expiration des DSP eau et assainissement de l’agglo de Montpellier), l’IRSTEA a eu des positions officielles qui allaient dans le sens souhaité par les délégataires privés et les élus des collectivités territoriales, et la question de la durabilité ne dépassait pas le stade du slogan.
Enfin, enfin, triste époque, voici un huluberlu qui nous assène que : "L’eau n’est pas un bien commun. Qu’on se le dise !"
Il était temps de rentrer 🙂