
Voiture on demand, Micro-location entre particuliers, Autolib’… les variantes à l’autopartage se multiplient car les investisseurs cherchent encore le bon modèle économique. A l’occasion de la Semaine de la mobilité, l’autopartage illustre le difficile changement culturel que représente l’abandon de sa voiture particulière au profit de transports plus durables.
Dans l’ombre du covoiturage, l’autopartage tente de trouver la formule magique. Le principe de départ était relativement simple : une voiture particulière reste, selon les statistiques, 90 % de sa vie en stationnement. Le calcul est le suivant : plutôt que sept habitants d’un même quartier acquièrent chacun leur voiture, autant que ces sept personnes – qui ne travaillent pas toutes aux mêmes heures, certaines à proximité d’autres en périphérie, tous n’ont pas les mêmes habitudes de sortie et souhaitent réduire leur usage de la voiture – se partagent la propriété et l’usage d’une seule voiture. Le bilan économique est positif : six voitures disparaissent ou sont évitées sur la route et chacun des sept utilisateurs revoit son usage au strict nécessaire.
A partir de cette logique, des associations, puis des coopératives se sont lancées dans le développement de l’activité un peu partout en France. Puis ce furent les loueurs de voiture comme Hertz ou Avis, les sociétés délégataires des transports publics (Transdev-Véolia, Kéolis), les transporteurs (SNCF), mais aussi les constructeurs automobiles (Citroën). Les voitures se réservent sur Internet jusqu’au dernier moment, elles sont stationnées sur des places réservées et sont équipées d’un système informatique qui leur permet d’être démarrées par tout abonné au service. (...) Wikio