
"Le, jour d’après" parle du camp de réfugiés Blida à Metz et des habitants qui tentent d’aider ses occupants dans le besoin. Le jour d’après , une histoire du bidonville de Metz, a été projeté il y a quelques semaines à Kinepolis Longwy. Et est visible sur internet.
D’où vient l’idée de faire de ce documentaire ?
France TIMMERMANS :
« Il y a plusieurs années, j’étais bénévole à la caserne Faron de Nancy pour faire quelques animations pour les enfants. Cette caserne est un centre d’hébergement d’urgence situé à Vandœuvre. Les familles étaient parquées dans de grands hangars, ce qui est interdit, mélangées avec des hommes isolés. C’était un bidonville en dur. Nous nous sommes fait remercier dès que nous avons dénoncé les conditions de vie indignes des occupants. Puis nous avons continué à Metz où la situation était désespérante. Des tentes, de la boue et 7 600 logements vides sur la cité. Nous avions vu Calais. Et nous avons trouvé son extension dans notre coin. »
Vous avez été choquée ?
« Voir ces personnes lutter pour survivre nous a touchés. C’était mes débuts avec la caméra au poing. Comment ne pas garder trace de cette misère organisée par l’État ? C’est ainsi que nous avons filmé ce que nous appelons une ghettoïsation organisée des réfugiés. »
Vous donnez la parole aux bénévoles.
« Ils ont énormément travaillé. (...)