
Ce qui est en train de se passer en Islande, avec la décision du président Olafur Ragnar Grimsson de suspendre l’indemnisation des créanciers spoliés par la faillite de la banque islandaise Icesave, relève de l’outrage à la haute finance internationale.
Pire, d’une promesse de “révolution populaire” contre la toute-puissance du FMI, puisque le président islandais s’est carrément mis en tête de soumettre la ratification de la loi d’indemnisation à référendum auprès de ces administrés. Le genre crime parfait, assez inédit à ce niveau, de lèse-majesté.
..Le fait nouveau dans l’histoire, c’est que cette fois-ci le pays en question qui, rappelons-le, loin d’être perdu dans ses glaces lointaines, appartient de plein-pied au cercle des pays dits riches et frappe depuis le 17 juillet dernier aux portes de l’Union Européenne, vient de refuser de se plier aux diktats de cette haute finance qui jusqu’à peu régulait de fait les affaires du monde....
...Le résultat du référendum islandais est d’une importance capitale pour la suite des évènements mondiaux. Une confirmation noniste du bras d’honneur de leur président serait un coin meurtrier, et peut-être fatal, planté dans les flancs de l’empire vacillant par un de ses membres jadis les plus émérites. Avec tous les risques potentiels de faire tache d’huile....
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