
Au printemps dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, revenait sur l’engagement d’un lâcher d’ours en Béarn, invoquant la situation délicate des éleveurs. Remettant en cause la pérennité de l’espèce sur ce territoire, ce revirement suscita l’indignation des associations de défense animale. Toutefois, les effets à court terme de la nouvelle position adoptée par le ministère ne tardent pas à se faire sentir, confortant les opposants au plantigrade dans leurs positions. Il y a une vingtaine de jours, les associations membres de CAP Our (1) ont attiré l’attention de la ministre sur les menaces répétées de braconnage d’ours dans les Pyrénées. Face à ce danger, elles proposèrent des actions destinées à assurer la protection de la population oursine, notamment en Ariège.
Depuis lors, ces propositions sont restées lettre morte. Condamnant la désertion de l’Etat sur ce dossier, les associations ont rappelé l’absence de réaction gouvernementale face au dénigrement d’agents assermentés chargés des expertises de dommage, aux menaces et encouragements explicites d’actes de braconnages, voire à la revendication d’actes passés. (...) Wikio