
L’ambassadrice US Heather Hodges a été déclarée « persona non grata » et priée de quitter l’Equateur « au plus tôt » après la révélation par un câble Wikileaksde ses remarques désobligeantes envers le président équatorien, Rafael Correa. Dans le câble, elle affirme que le Président Correa avait connaissance de la corruption d’un ancien chef de la police nationale.
les Etats-Unis refusent tout simplement de traiter avec une influence régionale non-lignée sur ses propres objectifs – surtout s’ils peuvent s’en débarrasser. Et ils ont failli réussir en 2002 avec le coup d’état contre Chavez – et ils ne vont pas abandonner.
Mais ici aussi la Maison Blanche perd du terrain.(...)
Une élection présidentielle est prévue au Venezuela l’année prochaine. A chaque élection ou référendum important au Venezuela – et il y en a beaucoup, mais aucun n’est aussi important que celui-là aux yeux de Washington – on assiste à une campagne médiatique internationale, avec la participation du gouvernement US. (Un câble récent de Wikileaks montre que le gouvernement Colombien a collaboré avec les fonctionnaires US pour coordonner la campagne médiatique qui liait à la fois Chavez et Correa aux guérillas colombiens, les FARC). Makled a déjà offert de parler sur la corruption de certains officiels vénézuéliens, mais uniquement s’il est extradé vers les Etats-Unis. Ainsi, s’ils pouvaient le faire venir jusqu’à Miami, là ils pourraient monter un procès-spectacle meilleur que n’importe quelle campagne médiatique que le Département d’Etat pourrait organiser.(...)
l’administration Obama – comme celle de son prédécesseur – livre un combat perdu d’avance. Le voyage récent d’Obama en Amérique latine fut à peine meilleur que ceux de Bush. Obama est mieux traité – pas d’émeutes dans les rues et pas de dignitaires Maya pour purifier le site après son passage. Mais tous les présidents et ministres des affaires étrangères là-bas voient bien que la politique des Etats-Unis n’a pas changé d’un iota.(...)
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